J'ai souvent la tête qui fuse d'idées, de pensées.
Il y en a tellement que je n'arrive pas à faire le tri, à retranscrire.
Alors je pars souvent dans des sujets que je ne comptais pas aborder.
Kenny s'est encore fait buter, je fume toujours mes clopes de la même façon.
Mon chien dort toujours à la même place, et mes journées se ressemblent.
Et comme la chance est toujours présente, j'aurais peut-être un pissenlit dans ma maison.
Mais il faut profiter, de ces tas de graisse, et de cet ennui si doux.
Et comme Lester a dit :
Bien sûr je pourrais être aigri de ce qui m’est arrivé. Mais c’est inutile. Il y a tant de beauté dans le monde. Parfois j’ai l’impression qu’elle me submerge, de partout en même temps, mais c’en est trop. Mon cœur se remplit comme un ballon, prêt à exploser. Et là, je comprends qu’il faut que je lâche prise, que j’arrête d’essayer sans cesse de m’y raccrocher. Et ça glisse sur moi comme de la pluie. Et je ne peux plus rien éprouver d’autre que de la gratitude pour chaque instant de mon insignifiante petite vie. Vous ne comprenez pas ce que je suis en train de vous dire n’est ce pas ? Ne vous en faites pas, un jour, vous comprendrez.
Et c'est maintenant, que j'aimerais des pétales de Roses.
Par millier.
Par millier.